La (re)création d’une monnaie islamique servait un double objectif. Le premier était d’asseoir la légitimité et d’ancrer la réalité physique du retour du califat. Le second était de produire un symbole fort de sortie du système financier international.
Analyse : le phénomène jihadiste en Tunisie
Le nombre de Tunisiens engagés dans des groupes jihadistes intrigue, car la Tunisie est le seul pays ayant réussi à entreprendre une transition démocratique après les soulèvements dits des « Printemps arabes ». Dans cette analyse, Olivier Moos tente de circonscrire les principales causes du phénomène et d'évaluer ses perspectives.
Analyse : les mythes du jihadisme européen – une évaluation critique des débats sur la radicalisation
« Malgré le fort degré d’incertitude qui entoure les causes des mobilisations jihadistes en Europe, nous pouvons prudemment circonscrire le cœur du phénomène autour de la recherche de statut, d’identité et de rédemption », conclut Olivier Moos après une vigoureuse et décapante analyse critique des débats sur la radicalisation, en contextualisant celle-ci et en s'intéressant aussi à la nature des liens entre jihadisme contemporain et islam.
Radicalisation: faire le djihad et mourir – Entretien avec Olivier Roy
Dans un nouveau livre, Olivier Roy approche les itinéraires djihadistes contemporains comme une forme de nihilisme: «la mort est au cœur même du projet individuel terroriste et djihadiste.» Daech (l'État Islamique) offre aux jeunes volontaires une construction narrative dans laquelle l'attentat suicide est une finalité et joue sur la peur de l'islam en Occident, explique le chercheur.
© 2016 Unicom – Université de Fribourg.
Une version légèrement plus longue de cet article a d’abord été publiée le 21 octobre 2016 dans Alma & Georges, magazine en ligne de l’Université de Fribourg. Nous remercions la rédaction d’Unicom, service Communication et Médias de l’Université de Fribourg, d’avoir autorisé Religioscope à reprendre ce texte.
Analyse: djihadisme et “dérives sectaires”
Alors que se multiplient les articles relatant des cas de jeunes partis de pays occidentaux pour aller se battre en Syrie dans les rangs de groupes djihadistes, certains observateurs appliquent à ces démarches la grille interprétative de l'"emprise sectaire" et des "dérives sectaires". Mais sa pertinence est sujette à discussion.
1er octobre 2014, 15h40 (heure d’Europe centrale): quelques modifications et précisions de détail pour prendre en compte la dernière version de l’article, complétée après la mise en ligne. – 2 octobre 2014, 23h45 (heure d’Europe centrale): quelques actualisations et précisions pour tenir compte d’informations reçues après la publication, notamment dans la conclusion.
Sur l’État islamique, qui attire nombre de volontaires étrangers, et son fonctionnement, on peut lire un article du même auteur: Entre djihad, administration et apocalypse: réflexions sur l’«État islamique» (17 septembre 2014).
Etats, religion et terrorisme: de la confrontation idéologique à la “rééducation” des djihadistes
Depuis les événements du 11 septembre 2001, les courants islamistes radicaux figurent dans la liste des préoccupations de gouvernements sur plusieurs continents. De plus en plus, l'accent est mis non seulement sur la répression du militantisme violent, mais aussi sur les efforts pour contrer l'idéologie djihadiste, voire pour convaincre des activistes de changer de voie.