Chaque année, la période du 18 au 25 janvier marque dans les Églises de l’hémisphère nord la « Semaine de prière pour l’unité des chrétiens ». L’origine de cette initiative venait de milieux catholiques. Depuis la fin des années 1960, elle est gérée conjointement par la commission Foi et Constitution du Conseil œcuménique des Églises et le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.
Les relations entre les Églises chrétiennes ont changé
Cela fait plusieurs décennies que le mouvement œcuménique dans ses différentes expressions s’efforce de trouver les voies permettant le rapprochement, voire l’unité des chrétiens. La démarche œcuménique est aujourd’hui établie et intégrée dans l’approche des grandes Églises , même si certains courants demeurent réservés ou critiques face au principe même de l’œcuménisme (à l’instar de milieux chrétiens orthodoxes qui qualifient de « panhérésie », c’est-à-dire de condensé de toutes les hérésies) ou face à certaines de ses expressions institutionnelles (par exemple le Conseil œcuménique des Églises).
Des actes difficilement imaginables il y a un demi-siècle se produisent : le 31 octobre 2016, le pape François s’est rendu à Lund (Suède) pour commémorer le 500e anniversaire de la Réforme avec la Fédération luthérienne mondiale ; il a parlé avec bienveillance de « l’expérience spirituelle de Luther » et a déclaré : « Avec gratitude, nous reconnaissons que la Réforme a contribué à mettre davantage au centre la Sainte Écriture dans la vie de l’Église. » Le Bureau philatélique du Vatican a même émis en novembre 2017 un timbre-poste à l’occasion de l’anniversaire de la Réforme, représentant les réformateurs Luther et Melanchton au pied de la croix.
Une « fatigue œcuménique » est cependant observée aussi, avec le sentiment d’une stagnation et d’une crise de l’œcuménisme institutionnel. Les cercles activement intéressés par l’œcuménisme dans nombre d’Églises occidentales semblent vieillissants : ce qui avait enthousiasmé des générations précédentes paraît moins central dans l’engagement de chrétiens plus jeunes (peut-être aussi grâce à ces avancées). D’une part, les relations entre Églises sont généralement courtoises, voire très cordiales, dans les pays occidentaux : face à un monde qui se sécularise, les chrétiens apprécient la foi qui leur est commune et voient ce qui les rapproche d’autres croyants. D’autre part, ce contexte encourage aussi à cultiver l’identité spécifique de groupes chrétiens.
Une conviction œcuménique inébranlable
Le livre dont il sera question ici a pour auteurs trois hommes qui ont plus de 60 ans. Ils vivent tous trois en Suisse romande. Ce n’est sans doute pas indifférent : le contexte de coexistence entre christianisme catholique et réformé (mais aussi entre langues et cultures) sur le territoire de la Confédération helvétique, héritage d’une histoire qui n’a pas été exempte de conflits et méfiances durables, crée une base pour des dialogues empreints de respect mutuel et de capacité à apprécier la position de l’interlocuteur. La quête du consensus marque la culture suisse.
Le premier auteur — Claude Ducarroz — est prêtre catholique (prévôt émérite de la cathédrale de Fribourg). Le deuxième — Noël Ruffieux — est laïc orthodoxe (mais né catholique romain). Le troisième — Shafique Keshavjee — est pasteur réformé (il a embrassé le christianisme à l’âge de 18 ans). Ce livre est le fruit d’itinéraires personnels et de rencontres autant que de réflexions théologiques. La foi des auteurs est mûre, ils connaissent leurs Églises respectives, ils s’y montrent profondément attachés, tout en connaissant leurs travers : cet « amour lucide et critique » (p. 17) les conduit à mentionner plus d’une fois ce qu’ils souhaiteraient voir changer dans leurs propres Églises. Leurs vies ont été marqués à des titres divers par la démarche œcuménique. Les années qui passent n’ont pas émoussé leurs convictions à cet égard, ainsi qu’en témoigne le titre de l’ouvrage : Pour que plus rien ne nous sépare… Trois voix pour l’unité (Cabédita, 2017).L’urgence de la quête d’unité des chrétiens ne leur paraît pas moindreaujourd’hui. Pas plus qu’ils ne sont prêts à se satisfaire de la situation actuelle, comme l’explique Claude Ducarroz :
« L’œcuménisme n’est pas un statu quo de type fédératif ou une pure tolérance libérale, mais un mouvement qui veut rejoindre le projet de Jésus sur son Église, à savoir le témoignage cohérent d’une communauté une et unie, mais aussi diverse et plurielle, non sur le modèle humain, mais selon le rêve de Jésus, notre Pasteur. » (p. 254)
Les auteurs sont conscients des limites de leurs aspirations, ainsi que l’écrit Noël Ruffieux : « S’il est illusoire, aujourd’hui, de réunir les Églises en un continent sans visas, sans limites, sans exclusions, comment ne pas vouloir qu’un archipel les rapproche ? » (p. 257)
Les réflexions de ce volume s’inscrivent dans la tension entre les rêves d’une unité chrétienne et les réalités des chemins divergents et des divisions héritées de deux millénaires d’histoire. Le lecteur découvre rapidement comment s’articule un livre « à trois voix ». Il commence par une présentation des Églises auxquelles appartiennent les auteurs, à travers les raisons qui les poussent à les aimer, puis continue avec vingt-quatre chapitres thématiques, allant de la Bible, des ministères et de la papauté à l’économie, à la politique et à la culture. Dans la plupart des chapitres, l’un des auteurs donne l’impulsion initiale avec ses réflexions, puis chacun des deux autres apporte son commentaire.
Chaque ensemble de trois chapitres débouche sur un texte résumant ce que les auteurs confessent ensemble. Quelques extraits de la conclusion commune de la section « Bible – Tradition – Conciles – Herméneutique » en offrent un exemple représentatif et illustre aussi une aspiration œcuménique ambitieuse, qui n'hésite à revisiter ce qui est considéré par d’autres chrétiens comme immuable ; dans ce sens, les trois auteurs se situent généralement dans des perspectives ouvertes à des réformes :
« 1. Ensemble, nous reconnaissons que la Bible est au cœur de nos Églises et de leurs traditions. Et ensemble, nous reconnaissons que le Christ, Parole de vie, est au cœur de la Bible. »
« 3. Ensemble, nous sommes reconnaissants pour la transmission de cette Parole de vie au fil des siècles et qui, aujourd’hui encore, retentit et s’exprime au cœur de la vie de nos Églises et du monde. Nous sommes reconnaissants aussi pour les nombreux transmetteurs qui ont cherché à protéger la clarté de cette parole (par la convocation de conciles) et qui lui ont fait écho (dans la Tradition et les traditions).
« 4. La grande Tradition qui transmet la Parole de vie et les nombreuses traditions ecclésiales qui l’ont fait connaître dans les différentes cultures du monde sont appelées à être sans cesse “scannées” en Église par l’Esprit saint à la lumière de l’Évangile. »
« 6. Les grands conciles du passé sont des lieux phares qui à la fois rassemblent des chrétiens dans le monde entier et les séparent. Comme la Tradition et les traditions, ceux-ci doivent être revisités avec le discernement que donne l’Esprit saint.
« 7. Ensemble, et avec bien d’autres, nous appelons les différents responsables des Églises chrétiennes à concevoir et à convoquer un nouveau concile qui soit véritablement œcuménique et mondial. Nous prions pour qu’un tel concile soit véritablement à l’écoute du Christ Vivant qui agit de manière diversifiée dans toutes les parties de son Corps. » (pp. 61-62)
L’œcuménisme peut-il aller beaucoup plus loin ?
Si un tel livre aborde des sujets sur lesquels différentes formes du christianisme ont développé des approches en partie différentes, la démarche des auteurs vise à aplanir les sentiers plus qu’à exalter les différences. Sur plus d’un thème, chacun d’entre eux représente l’exemple d’un type de sensibilité au sein de son Église respective, pas nécessairement dominante. Les intervenants ne se contentent pas d’exprimer la foi de leur Église : ils disent aussi quels changements ils souhaiteraient voir celles-ci adopter ou quelles orientations leur paraissent souhaitables pour l’avenir.
Le côté plaisant, voire attachant, d’un ouvrage de ce genre est qu'il ne s’agit pas de déclarations officielles, mais de textes personnels, écrits en toute liberté, dans des échanges amicaux, qui ne prétendent pas à un statut normatif, tout en étant rédigés par des auteurs équipés intellectuellement, spirituellement et théologiquement pour proposer une réflexion retenant l’attention. Cela met aussi en lumière ce qui continue, sur le fond, de poser des questions dans les efforts œcuméniques.
En effet, si le livre est pour les auteurs l’occasion de se réjouir de ce qui les réunit — beaucoup de choses, et pas des moindres — il retient aussi l’attention du lecteur quand il explique quelles sont les divergences et pourquoi. La sincère bienveillance mutuelle qui traverse le livre ne peut manquer de buter sur des obstacles qui n’entament pas les relations humaines, mais maintiennent les séparations ecclésiales.
Ainsi, pour aborder la question des ministères (évêque, prêtre / pasteur, diacre), Shafique Keshavjee choisit l’approche d’un appel à un « renouveau des ministères » (pp. 88-93), qui permettrait — dans la ligne de propositions avancées depuis des années dans des cercles et documents œcuméniques — le triple ministère auquel se sont montrées réticentes les Églises réformées (en particulier la fonction épiscopale, en raison des abus auxquels elle a pu donner lieu). Mais impossible, du point de vue orthodoxe ou catholique, de ne pas soulever la question que pose Claude Ducarroz :
« Pour qu’il y ait reconnaissance mutuelle, il faut qu’il y ait, pour l’essentiel du moins, une certaine équivalence. Pouvons-nous dire qu’un pasteur protestant et un prêtre catholique/orthodoxe sont des ministres symétriques dans des traditions différentes ? Une telle question mérite une vérification sur le contenu reconnu par les diverses Églises. Je constate une grande diversité dans le protestantisme. » (p. 98)
De même, sur l’Eucharistie, même si le but idéal de l’œcuménisme est d’aboutir un jour à ce que tous les chrétiens puissent communier ensemble, même si Noël Ruffieux dit l’« expérience douloureuse » pour des personnes proches, voire pour des couples, de ne pouvoir s’approcher ensemble du calice, impossible de ne pas reconnaître que « l’abîme est difficile à combler » tant diffèrent les positions (p. 128) et d’admettre, avec Claude Ducarroz, que « l’Eucharistie est devenue entre nous un immense chantier à défaut d’être toujours un obstacle infranchissable » (p. 131).
Entre quêtes d’unité et nouvelles lignes de faille
Les auteurs sont conscients des vues contradictoires qui coexistent dans leurs propres Églises, comme le résume Shafique Keshavjee : « Toutes les Églises chrétiennes sont traversées par des conflits internes entre ceux qui veulent privilégier la pertinence de l’enseignement traditionnel de la Bible et de l’Église et ceux qui veulent valoriser les nouveautés et les spécificités du monde actuel. » (p. 57) Les auteurs se montrent pour leur part en quête des possibilités d’un socle de commune compréhension de la Bible et de la Tradition. On serait tenté de dire — un peu schématiquement — que cela aboutit à vouloir donner plus de place à la tradition dans les courants protestants et plus d'espace à la réforme dans les milieux catholiques et orthodoxes.
Les auteurs sont ouverts à des démarches audacieuses, par exemple quand ils écrivent qu’il « ne faudrait pas trop vite condamner ou interdire des gestes prophétiques vers l’hospitalité eucharistique qui manifeste une impatience louable face au scandale de nos séparations autour du même pain et de la même coupe » (p. 141). On ne saurait cependant ignorer que ces « gestes prophétiques » ne sont nullement interprétés comme tels par d’autres membres de leurs Églises : le paradoxe est que des initiatives destinées au rapprochement des Églises débouchent aussi sur des divisions et tensions à l’intérieur de chaque Église. La question est de savoir si nous allons vers un rapprochement non pas sous la simple forme d’une coexistence « fraternelle », mais plus que cela — dans ce cas, ces actes revêtiront rétrospectivement une qualité « prophétique » — ou si certains obstacles à un rapprochement plus fort demeureront insurmontables ?
Le scénario d’Églises « totalement absorbées par leurs propres identités confessionnelles fragilisées et consacrant l’essentiel de leurs forces à vouloir sauver leurs institutions menacées » est aussi envisagé par Shafique Keshavjee (p. 255) — certes dans un chapitre intitulé « J’ai fait un cauchemar… ». Cela ne dépendra pas seulement des impulsions et réalités vécues dans un pays comme la Suisse : à l’heure où la démographie du christianisme devient de moins en moins occidentale, ce qui se passera pourrait bien être en grande partie la conséquence des orientations et évolutions des communautés chrétiennes non occidentales. Il y a la réalité indéniable de barrières qui s’abaissent entre familles du christianisme : la question est de savoir jusqu’où cela peut aller, sachant que les rapprochements ne mettent pas simplement en jeu des choix théologiques et adaptations disciplinaires, mais aussi des formes de piété, des formations institutionnelles et des parts de pouvoir.
Ce ne sont pas toujours des désaccords sur les points les plus centraux de la foi chrétienne qui font obstacle. Un bon exemple est la vénération de la Vierge et des saints, chère aux orthodoxes et aux catholiques, mais suscitant une grande méfiance chez les protestants, qui reconnaissent la valeur de ceux qui sont les témoins du Christ, mais pas les pratiques associées à la vénération des saints (prières à la Vierge et aux saints, vénération des reliques, etc.). Les trois auteurs disent ensemble que « ces divergences portent sur des aspects secondaires de notre foi », mais admettent aussitôt que « ces usages de mystérieuses relations avec Marie, les saints, les grands témoins de la foi et nos défunts peuvent occuper une place importante dans l’expérience concrète des chrétiens qui y croient » (p. 168). Cela peut être théologiquement « secondaire », mais ce n’est pas la moindre part de la réalité du christianisme vécu.
Un autre aspect est l’évolution contemporaine de chacune des Églises par rapport à des thèmes liés aux transformations des sociétés. La place accordée aux femmes dans les Églises chrétiennes nous en fournit une illustration : nous voyons dans toutes les traditions religieuses des déplacements en cours sur cette question, mais aussi des réactions. Shafique Keshavjee rappelle que l’accès des femmes au ministère pastoral est progressivement devenu un point acquis au sein des Églises protestantes historiques : « elles peuvent dorénavant [y] occuper toutes les fonctions dirigeantes. » (p. 187) Il est assez aisé pour lui d’esquisser la perspective de nouvelles formes de partenariat.
Pour les Églises catholique romaine et orthodoxe, la situation reste très différente. « L’unité voulue de l’Église du Christ peut-elle supporter ici une diversité de pratiques ecclésiales ? », s’interroge Noël Ruffieux (p. 191). Tant Claude Ducarroz que Noël Ruffieux se montrent ouverts à des transformations. Le premier déclare, à titre personnel, ne pas penser que le refus de l’accès des femmes aux ministères ordonnés sera aussi définitif que l’avait déclaré Jean-Paul II en 1994 (« l'Église n'a en aucune manière le pouvoir de conférer l'ordination sacerdotale à des femmes et […] cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l'Église ») : « je ne pense pas qu’un tel déni puisse tenir la route très longtemps » (p. 192). Quant à Noël Ruffieux, il souligne notamment l’initiative du Patriarcat d’Alexandrie avec la consécration de cinq diaconesses au sein de celui-ci en 2017 (p. 189). (La fonction qui leur a été attribuée ne semble pas identique à celle des diacres.)
La question des diaconesses n’est pas la même que celle de l’ordination de femmes prêtres. Malgré des changements sociaux en effet rapides, l’introduction du sacerdoce féminin entraînerait des divisions sans doute irréversibles tant au sein de l’Église catholique que de l’Église orthodoxe. Quant à l’ordination de diaconesses, elle est en effet proposée de plusieurs côtés, sur la base de leur existence dans certains contextes du christianisme antique, même si la nature de leur ministère est débattue. Le pape François a nommé en août 2016 une commission d’étude sur le rôle des diaconesses, mais le cardinal Kasper a prévenu : « Je pense qu’il va y avoir maintenant un débat féroce. Sur ce sujet, l’Eglise est divisée en deux. » (Le Monde, 2 août 2016. Chez les orthodoxes, il existe aussi des débats entre théologiens et des milieux qui plaident dans ce sens, mais face à eux se trouvent d'autres théologiens qui s’y opposent clairement, comme l’a montré une déclaration de plusieurs dizaines de prêtres et universitaires orthodoxes américains à la mi-janvier 2018. Les arguments invoqués sont le facteur de division qu’introduisent de telles initiatives et la crainte que cela ne représente qu’un prélude à la demande d’ordination de femmes prêtres.
Derrière chacun de ces sujets, il y a des divergences fondamentales souvent plus larges. Paradoxalement surgissent ainsi, dans un volume fondé sur l’aspiration à l’unité, des thèmes qui sont les possibles marqueurs de divisions futures. En même temps, cela illustre les tensions et attentes contradictoires auxquelles font face les Églises contemporaines. Parmi leurs fidèles se trouvent des personnes qui attendent des adaptations aux réalités sociales contemporaines, tandis que d’autres qui plaident pour le maintien sans concession d’approches séculaires. Quand un sujet tel que l’ordination des femmes devient un enjeu, les plus habiles acrobaties ecclésiastiques ne peuvent donner satisfaction à la fois aux uns et aux autres, comme on l'a vu avec les virulents débats qui ont agité la Communion anglicane.
Il est finalement plus aisé pour les Églises de trouver une convergence sur « une éthique économique, politique et écologique qui honore Dieu et respecte chaque être vivant » (p. 223). Mais ce n’est pas sur cette base que pourra se faire l’unité des Églises, même si leur témoignage commun sur de telles questions n’est pas indifférent pour la société.
Quelles que soient les perspectives de relance de la dynamique œcuménique appelée par les auteurs de leurs vœux, les relations entre Églises vont se poursuivre et évoluer. Le volume cosigné par Claude Ducarroz, Noël Ruffieux et Shafique Keshavjee documente utilement, d’une manière personnelle et de façon plus accessible que des textes officiels et études théologiques, l’état de la question de l’unité des chrétiens. Il permet aux personnes intéressées de se faire une idée d’ensemble des enjeux et des débats, sans polémique. Outre le témoignage qu'il entend apporter, il contribue à une popularisation de bon niveau de la thématique œcuménique.
Un glossaire a été placé en fin de volume pour aider le lecteur à comprendre certains termes peu courants. Il n’en reste pas moins que le livre intéressera avant tout des personnes elles-mêmes actives dans des Églises chrétiennes ainsi que des observateurs des évolutions du christianisme contemporain.
Jean-François Mayer
Claude Ducarroz, Noël Ruffieux et Shafique Keshavjee, Pour que plus rien ne nous sépare… Trois voix pour l’unité, Bière, Éd. Cabédita, 2017, 280 p.
Présentation du livre sur le site de l’éditeur :
http://www.cabedita.ch/index.php?id_product=812&controller=product
Un site d’accompagnement rend notamment compte des échos du livre dans différents médias et de réunions organisées autour de son contenu ; il offre également quelques textes supplémentaires et la vidéo de l’émission de la chaîne KTO consacrée à ce livre le 14 janvier 2018 :
https://3pour1.ch/
On peut également lire un entretien des trois auteurs avec Pierre Pistoletti sur le site Cath.ch :
https://www.cath.ch/newsf/reconciliation-eglises-bruler-coeur-chretiens/