Nonobstant les tentatives de la relier à des origines plus exotiques, la franc-maçonnerie est marquée par le contexte historique occidental dans lequel elle s’est développée et un héritage culturel chrétien. À première vue, rien ne la prédisposait donc à s’implanter dans d’autres régions du globe. Si elle a cependant pris pied dans des pays d’Asie ou d’Afrique, c’est bien dans le sillage de l’expansion occidentale au XIXe siècle, et d’abord pour des colons et expatriés occidentaux. Cependant, elle a rapidement attiré l’attention de personnes d’origine locale, accueillies avec plus ou moins de réticence. L’antimaçonnisme s’est également répandu en terre musulmane : dans plusieurs pays, les loges maçonniques ont été interdites.
Cette présence de la franc-maçonnerie dans des pays à majorité ou forte population musulmane a souvent intrigué : elle est occasionnellement le sujet d’articles de presse, plusieurs ouvrages de qualité variable lui ont été consacrés en plusieurs langues. Un nouveau volume important est venu s’y ajouter il y a quelques mois, offrant un tour d’horizon non seulement sur la présence maçonnique dans des pays musulmans, mais aussi sur son interaction avec des milieux musulmans et sur l’évolution des perceptions dans ces régions. L’auteur est éminemment qualifié, puisqu’il s’agit Thierry Zarcone, directeur de recherches au CNRS, enseignant dans plusieurs institutions, fin connaisseur de l'aire turco-persane et auteur de livres et articles bien informés sur les confréries soufies, avec un intérêt de longue date pour le monde des sociétés initiatiques ; il avait signé, en 1993 déjà, un livre intitulé Mystiques, philosophes et francs-maçons en Islam et, en 2002, Secrets et sociétés secrètes en Islam. Turquie, Iran et Asie centrale, XIXe-XXe siècles. Franc-Maçonnerie, Carboneria et confréries soufies.
Le titre de son dernier livre résume bien son sujet : Le Croissant et le Compas. Islam et franc-maçonnerie : de la fascination à la détestation (Paris, Éd. Dervy, 2015). La première des trois parties est un panorama de l’histoire de l’Ordre maçonnique dans les pays musulmans, tandis que les deux suivantes s’intéressent à l’élaboration d’une franc-maçonnerie musulmane et à l’antimaçonnisme dans l’islam.
En effet, d’une période à l’autre et d’un pays à l’autre, l’attitude envers la franc-maçonnerie dans les pays culturellement musulmans n’a pas toujours été identique : par exemple, au début, tant certains prêtres orthodoxes que des oulémas se firent recevoir dans des loges maçonniques, mais « ce temps est aujourd’hui révolu » (p. 17). D’ailleurs, du côté orthodoxe, la première condamnation de l’ordre maçonnique remonte à 1747, renouvelée en 1793 par la voix du patriarche Néophyte IV (p. 41).
De la réception de musulmans dans la franc-maçonnerie au rejet de l'Ordre maçonnique
Si certains musulmans furent reçus dans la franc-maçonnerie dès le XVIIIe siècle, par exemple des étudiants, commerçants ou diplomates séjournant en Occident, les premières loges implantées dans des pays musulmans étaient surtout destinées à leurs homologues occidentaux y résidant, même s’il y eut de rares exceptions. Les premières loges dans l’Empire ottoman ne semblent pas avoir accepté des personnes non baptisées (le règlement de certaines loges excluait explicitement cette possibilité). En revanche, certains juifs et chrétiens locaux s’y trouvent admis. Il faut attendre le milieu du XIXe siècle « pour que l’initiation d’un musulman ne relève plus de l’exception » (p. 39). Des loges pluriethniques voient le jour dans les Indes britanniques et néerlandaises durant ce siècle, même si tous les francs-maçons ne sont pas d’accord pour accueillir des indigènes. En Inde, explique Zarcone, musulmans et zoroastriens furent accueillis avant les hindous (à cause du polythéisme et du système des castes, p. 49). En Syrie et en Palestine, où ont vu le jour les premières loges du monde musulman, il faut attendre les années 1880 pour voir les premiers initiés musulmans accueillis (p. 93).
Il y a des initiés prestigieux : un cas bien connu est celui de la réception du prince Murad à Constantinople en 1872 (pp. 71-74). Devenu sultan en 1876, il est déposé quelques mois plus tard et interné par son frère, beaucoup moins bien disposé envers toute société susceptible de miner son pouvoir. Plus tard, en 1920, le sultan Moulây Hafid (qui régna sur le Maroc de 1907 à 1912) fut initié en Espagne où il se trouve en exil (p. 65).
Quant aux membres de loges françaises ou italiennes en Afrique du Nord, certains sont ouverts à l’accueil de musulmans dès le milieu du XIXe siècle, mais en plaçant implicitement cet accueil dans la perspective de la « mission civilisatrice » face aux peuples indigènes, d’une vision occidentale libérale et d’une adhésion à la « religion universelle » : on se méfie des éléments musulmans trop religieux, et à l’inverse on ne souhaite pas non plus l’émergence d’un milieu « éclairé » qui demanderait l’émancipation et rêverait de la fin du colonialisme. En 1902, le Congrès maçonnique d’Afrique du Nord veut non seulement la réforme du statut de la femme musulmane, mais aussi l’abolition des couvents soufis et écoles religieuses confondus (pp. 63-64).
Zarcone note que l’approche des loges britanniques est différente, car elles reconnaissent « la pluralité irréductible des croyances religieuses » : « Le candidat musulman est donc accepté, dans les loges de cette obédience, avec ses différences, et il n’est pas tenu, comme dans les loges françaises, de dépasser celles-ci, voire de les renier. » (p. 59)
Outre le prestige de toute société secrète, les loges attirent des figures réformistes. Zarcone rappelle que les Jeunes Turcs — qui parviennent à faire rétablir la Constitution en 1908 — sont nombreux à fréquenter les loges maçonniques (pp. 75-76), non sans amener celles-ci «à fonctionner comme des clubs politiques » (p. 78). La franc-maçonnerie se propage dans les provinces arabes de l’Empire ottoman dans le sillage de cette révolution (p. 84). Les milieux maçonniques soutiennent la République turque et Mustafa Kemal (dont on ignore s’il fut ou non franc-maçon), mais celui-ci demande par la suite aux loges de se mettre en sommeil, jusqu’au réveil de la franc-maçonnerie à partir de 1948.
Zarcone évoque aussi « la forte tradition maçonnique […] dans le cercle fermé des diplomates iraniens » au XIXe siècle, mais initiés à l’étranger. Quant à l’Asie centrale et à l’Afghanistan, la franc-maçonnerie est peu présente, à l’exception de quelques loges anglaises militaires, mais le roi réformiste d’Afghanistan Habîbullâh (1872-1919) est initié secrètement à Calcutta en 1907 (pp. 88-89).
Dans l’Égypte, séparée de l’Empire ottoman depuis 1841, les loges fleurissent, accueillant également des Arabes, parmi lesquels des figures importantes de la Renaissance arabe et du réformisme islamique, à commencer par Jamâl al-Dîn al-Afghânî (1838-1897) et Muhammad Abduh (1849-1905). Dès 1864, une obédience régulière maçonnique autonome existe en Égypte, publie des revues et fondera des loges en Syrie et au Liban.
Zarcone relève le grand succès de la franc-maçonnerie en Syrie dans les années 1920, avec la participation de représentants des grandes familles du pays et de représentants du clergé tant orthodoxe que musulman dans des loges pluriethniques et relevant de plusieurs obédiences, mais non sans devenir souvent une annexe des partis (pp. 102-104).
En Palestine, si la franc-maçonnerie semble dans un premier temps pouvoir surmonter les divisions, les loges arabes et juives finissent par prendre des chemins séparés : « les religions et les nationalismes ont eu raison des grands principes maçonniques » (p. 101). Aujourd’hui la plupart des loges de la Grande Loge de l’État d’Israël tiennent leurs réunions en hébreu et l’écrasante majorité de leurs membres sont juifs, mais il existe des loges arabophones à Acre, Haïfa, Jérusalem et Nazareth (Leon Zeldis, « Israeli Freemasonry »).
« Le succès des obédiences maçonniques française, italienne et espagnole dans le monde musulman, principalement à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, est dû, pour une grande part, à la dimension “révolutionnaire” attribuée à l’Ordre maçonnique. En effet, les maçons orientaux sont convaincus que leurs frères européens ont été les héros et les acteurs essentiels de la plupart des insurrections menées au nom de la liberté contre le despotisme : la Révolution française, le Risorgimento et l’opposition espagnole à Fernando VII. Ces mythes sont entretenus par les maçons autant que par leurs adversaires. […] L’Ordre trouve ainsi sa place, aux côtés d’autres sociétés secrètes politiques, en Turquie, en Égypte et en Syrie. » (p. 109)
La seconde moitié du XXe siècle se révèle difficile pour les loges maçonniques dans une grande partie du monde musulman, avec les nationalismes et les indépendances. Au fil des ans, cela entraîne « plusieurs interdictions encore en vigueur de nos jours, pour des raisons religieuses ou politiques. En effet, une organisation à vocation internationaliste ne peut qu’être suspecte aux constructeurs des nations nouvelles. » (p. 112)
En Iran, où nombre de représentants des élites appartenaient à la franc-maçonnerie, la situation se retourne après la révolution de 1979, avec de graves conséquences personnelles (exécutions, emprisonnement, révocations…), et les loges disparaissent (pp. 114-115). De même, la franc-maçonnerie est aujourd’hui interdite dans la plupart des pays arabes, avec une certaine tolérance au Maroc, malgré des interdictions officielles, des interruptions et « une opposition grandissante de l’islam » (p. 122).
En Turquie, la franc-maçonnerie « est de loin la plus dynamique du monde musulman » (p. 128), malgré les attaques de milieux nationalistes et islamiques (p. 126).
Selon le tour d’horizon de Thierry Zarcone, l’Ordre maçonnique n’est aujourd’hui autorisé que dans quatre pays musulmans (Liban, Maroc, Turquie et Malaisie) et a disparu de plusieurs autres (p. 217).
La franc-maçonnerie — une confrérie ?
La deuxième partie, particulièrement passionnante, aborde les tentatives d’harmoniser la franc-maçonnerie, qu’il s’agisse de trouver des convergences avec des courants existants ou d’inculturer la pratique maçonnique.
Les parallèles avec les confréries soufies jouent ici un rôle important. Mais dès le XVIIIe siècle, certains francs-maçons européens se demandent si les druzes ne sont pas des cousins, allant jusqu’à en faire les descendants des véritables bâtisseurs du Temple de Salomon. « Ces affirmations fantaisistes, dépourvues de tout fondement historique, ne révèlent pas moins le caractère romantique de la quête des francs-maçons pour leur origine orientale. » (p. 136)
Des auteurs vont s’employer à repérer des points communs entre soufisme et franc-maçonnerie. « Deux confréries soufies ottomanes, en particulier, le bektachisme et le melamisme, sont au cœur de ce rapprochement. » (p. 134) Ce qui retient particulièrement l’attention est qu’il ne s’agit pas seulement d’une démarche européenne : particulièrement en Turquie et en Iran, des musulmans vont voir dans la franc-maçonnerie un équivalent des confréries :
« D’une manière générale, les musulmans considèrent que toutes les organisations à structure hiérarchique et dotées de rituels et de cérémonials, même issues d’un milieu non musulman, s’apparentent à une confrérie soufie. On peut retenir que la franc-maçonnerie et le soufisme s’associent de trois manières différentes : à travers la traduction des rituels maçonniques dans des langues orientales en premier lieu, puis par l’exégèse de ces rituels par les musulmans, et, enfin, grâce à des sociétés paramaçonniques dont l’objectif est d’islamiser l’Ordre en croisant ses rituels avec ceux du soufisme et des confréries. » (p. 144)
Des mots appartenant à la terminologie soufie se retrouvent ainsi utilisés pour traduire des éléments du vocabulaire maçonnique, permettant « de restituer des concepts maçonniques intraduisibles » (p. 193). En 1926, un auteur turc se livre à une comparaison — certes un peu sélective — du bektachisme et de la franc-maçonnerie pour en souligner la proximité supposée (pp. 164-170). L’effort pour mettre en évidence tant les points de contact que la possible adaptation de la franc-maçonnerie à un univers de références musulmanes dans lequel des francs-maçons pensent repérer des équivalents se poursuit jusqu’à aujourd’hui.
Dès le milieu du XIXe siècle, on repère des cas peu communs, comme celui des liens entretenus par un tekke (couvent) bektachi de Belgrade avec des loges maçonniques — avec ses limites, puisqu’il n’était pas possible d’être initié du tekke sans être musulman (pp. 151-158).
Zarcone évoque deux organisations paramaçonniques, en Iran et dans l’Empire ottoman, « qui marient les rituels et les symboliques soufies et maçonniques. Toutes deux sont aussi des associations politiques. » (p. 161).
Dans les formes classiques de la franc-maçonnerie, l’initié prête serment sur le Bible. Dès le XIXe siècle, on recense des cas de serments prêtés sur le Coran, même si cette pratique est loin d’être acceptée par tous. Dans les loges qui continuent aujourd’hui d’utiliser la Bible, certaines placent le Coran à côté de la Bible. Dans les années 1950, parmi les peu nombreux musulmans initiés en Algérie, certains prêtent serment sur le Coran, relève Zarcone (pp. 179-180).
En sens inverse, en 1981 se produit au Maroc un épisode d’une loge qui décide que, dans une obédience à majorité musulmane, seul le Coran doit être présent dans la loge, ce qui conduit à une crise, et finalement au départ de cette loge (pp. 180-181). Cette présence du Coran soulève cependant aussitôt d’autres problèmes, puisqu’il ne doit en principe pas être touché par un non musulman ou un musulman qui ne s’est pas purifié : différentes solutions pratiques ont été imaginées (pp. 183-185).
La multiplicité des livres sacrés est la plus marquée dans certains pays d’Asie, où des loges, outre la Bible et le Coran, placent aussi sur l’autel des serments des livres sacrés bouddhistes, hindous, sikhs et parsis (pp. 182-183).
La franc-maçonnerie interprétée comme menace pour l'islam
Enfin, l’auteur ne pouvait manquer de se pencher sur l’antimaçonnisme dans le monde musulman : « Dès les débuts de son histoire, la franc-maçonnerie fait face, en terre d’islam, à une détestation plus forte que celle qui s’impose dans le monde chrétien » (p. 217). La franc-maçonnerie s’y trouve sous le feu des critiques tant de musulmans que de chrétiens catholiques ou orthodoxes : « à Smyrne, dès 1745, le clergé catholique se mobilise contre les premiers membres [occidentaux] de l’Ordre, aussitôt imité par les autres Églises. » (p. 294) L’hostilité envers la franc-maçonnerie a ainsi été dès le début transmise d’Europe.
Les accusations de sorcellerie et de magie sont fréquentes à propos de la franc-maçonnerie, de même que celle de satanisme. Surtout, à partir du début du XXe siècle, la principale critique adressée à la franc-maçonnerie « est d’être une organisation fabriquée par les juifs ou passée sous le contrôle de ces derniers, servant leurs intérêts et ceux du sionisme, avant de se mettre au service, à partir de 1948, de l’État d’Israël. » (p. 235) Nous retrouvons ici le thème du complot judéo-maçonnique, né d’abord en Occident et adapté ensuite au contexte musulman.
L’influent penseur musulman Rashîd Ridâ (1867-1935) aurait été le premier à théoriser le péril judéo-maçonnique pour un auditoire musulman (pp. 236-241). Le thème du complot judéo-maçonnique prend sa propre dynamique en Turquie, en lien avec des épisodes de l’histoire contemporaine particulière de ce pays, où la production antimaçonnique « est de loin supérieure à celle du reste du monde musulman » (p. 250). La franc-maçonnerie y est la cible de milieux tant religieux que nationalistes.
Plus récemment, Zarcone note la diffusion — de la part de milieux salafistes et wahhabites — d’une critique de la dimension ésotérique de la franc-maçonnerie, à savoir l’accusation de batinisme (recherche du sens secret du texte religieux). Dans cette perspective, c’est d’hérésie religieuse que se trouve accusée la franc-maçonnerie (p. 296 ; cf. pp. 277-281).
De manière générale, plusieurs institutions et mouvements du monde islamique ont émis des condamnations de la franc-maçonnerie. Zarcone remarque que cela s’inscrit dans une plus vaste logique du complot, qui voit l’islam assiégé par nombre d’ennemis menaçant sa société et son mode de vie (p. 263). Dans le contexte présent, il n’est pas étonnant que, depuis le début du XXIe siècle, les loges maçonniques installées dans le monde musulman doivent faire face « à une recrudescence des attaques dans la presse et sur Internet » (p. 283). Même si Zarcone ne s’étend pas sur le rôle d’Internet, il est probable que la circulation rapide et sans limite des informations vraies ou fausses ait notablement contribué à ce nouvel essor, en lien avec le raidissement de certains secteurs du monde islamique.
Inutile de dire que, dans le monde musulman, l’abandon de l’exigence de la croyance en Dieu et de l’invocation du Grand Architecte de l’Univers en loge par les certaines obédiences (notamment le Grand Orient de France) dans le dernier quart du XIXe siècle n’a pas été bien reçu : il n’est donc pas étonnant que la famille numériquement la plus représentée aujourd’hui dans le monde musulman soit la franc-maçonnerie « régulière », liée à la Grande-Bretagne (p. 290) — ce qui s’explique aussi pour certains pays par l’héritage colonial.
À travers ce panorama de la situation actuelle de la franc-maçonnerie dans le monde musulman, Thierry Zarcone montre que la fascination — positive ou négative — pour la franc-maçonnerie et les mystères qui lui sont associés ne s’est pas développée qu’en Occident. Dans un contexte à majorité musulmane, les interrogations sur la compatibilité entre l’appartenance religieuse et la démarche maçonnique ne pouvaient manquer de se poser avec acuité. Dans quelques pays, la franc-maçonnerie a attiré des membres des élites, mais cela ne l’a pas assurée contre les revers de fortune, au fil des évolutions sociales, politiques et religieuses.Importations occidentales, et parfois cercles surtout réservés aux Occidentaux, les loges maçonniques — en commençant à admettre aussi des musulmans — se sont trouvées confrontées à la même question que les religions qui entrent dans un nouvel environnement culturel et religieux : faut-il importer des pratiques d’origine étrangère, en leur attribuant une valeur universelle, ou les considérer comme conditionnées en partie par leur contexte de naissance et s’engager hardiment sur la voie de l’inculturation ? Et dans ce cas, jusqu’où aller ? En fermant le livre de Thierry Zarcone, le lecteur a le sentiment que les turbulences qui ont accompagné la vie maçonnique dans les pays musulmans n’ont probablement pas permis d’explorer pleinement ces options. Si les loges maçonniques bénéficient un jour d’un environnement musulman apaisé dans des pays où l’appartenance musulmane domine, peut-être assisterons-nous encore à d’autres évolutions et hybridations, dont les épisodes décrits par ce volume auront été les premières manifestations.
Jean-François Mayer
Thierry Zarcone, : Le Croissant et le Compas. Islam et franc-maçonnerie : de la fascination à la détestation, Paris, Éd. Dervy, 2015, 368 p.
En 2007, ce petit tour d’horizon de la présence maçonnique dans les pays musulmans, par un franc-maçon australien :
http://www.freemasons-freemasonry.com/freemasonry-islamic-countries.html
Présentation d’un numéro de la revue de la Grande Loge de France sur « Islam et franc-maçonnerie » (décembre 2016) :
http://www.jlturbet.net/2016/12/pvi-n-182-islam-et-franc-maconnerie.html