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Croatie: l’Église catholique au risque du nationalisme et de la confrontation politique

Par Jean-Arnault Dérens, 10 février 2014
La Croatie est-elle une «Pologne des Balkans»? Pourrait-elle encore se prétendre «fille cadette de l’Église catholique»? Alors que l’identité nationale croate est directement liée au catholicisme, l’Église peine toujours à trouver sa place dans ce pays qui a rejoint l’Union européenne le 1er juillet 2013, près d’un quart de siècle après son accession à l’indépendance.
Procession de l’Assomption à Split, le 15 août 2012 (© István Csák | Dreamstime.com).

L’épiscopat croate a remporté une victoire avec le succès, fin 2013, du référendum constitutionnel définissant exclusivement le mariage comme l’union de deux personnes de sexe opposé, mais s’engager trop avant dans un bras de fer avec le gouvernement de centre gauche de Zoran Milanovic pourrait lui coûter cher. Tandis que la pratique religieuse a tendance à baisser, des courants contradictoires traversent aujourd’hui l’Église catholique croate. L’unanimisme patriotique de l’époque de l’accession à l’indépendance est bel et bien révolu. Et la hiérarchie catholique ne regarde pas d’un très bon œil le ton nouveau que veut impulser le pape François…

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