La destitution du Président Muhammad Morsi, renversé le 3 juillet 2013, une semaine avant le début du mois de Ramadan, lors d’un coup d’État mené par les forces armées égyptiennes, sous le commandement du Général ‘Abd al-Fattah as-Sissi, marque le début d’une crise politique majeure en Egypte.
Principal courant religieux en Egypte, le salafisme incarne, à travers ses multiples expressions, à la fois la seconde force politique légaliste du pays et un défi sécuritaire crucial.
Il va en effet d'imams éradicateurs favorables au nouveau régime militaire jusqu’aux combattants jihadistes du Sinaï, qui pourraient devenir les bénéficiaires de l’abandon des islamistes modérés par les démocrates arabes et les puissances occidentales.
L'étude de Romain Caillet constitue le N° 9 des Cahiers de l'Institut Religioscope. Veuillez lire le texte ci-dessous ou le télécharger au format PDF (24 pages, 66 Ko).