Entre élection et choix divin
Les choses n'ont pas traîné. Convoqué vendredi, un peu plus de deux mois après le décès du patriarche Pavle, le Synode électoral de l'Église serbe n'a eu besoin que de quelques heures pour désigner son successeur. Les 45 évêques suffragants se sont réunis à 7 heures du matin, pour une liturgie célébrée en commun, avant de commencer leurs travaux à 9 heures. Vers 14 heures, le nom du 45e patriarche de l'Église orthodoxe serbe circulait déjà dans les milieux bien informés, et les cloches de l'église patriarcale de Belgrade ont sonné à 14 heures 20.
La procédure de désignation du patriarche a été fixée dans les années 1960, et n'avait été expérimentée qu'une seule fois, pour l'élection du patriarche Pavle, en 1990, avant celle d'Irinej. Cette procédure associe élection et de désignation par le Saint Esprit. Elle a été choisie pour éviter tout risque d'ingérence politique - une prudence bien compréhensible à l'époque communiste et toujours nécessaire.
Seuls étaient éligibles les évêques dirigeant une éparchie depuis cinq ans au moins - selon cette règle, 34 des 45 évêques ayant le droit de vote étaient donc éligibles. Chaque électeur devait se prononcer en faveur de trois candidats. Les trois noms ayant recueilli le plus de voix - et au moins la majorité plus une voix, soit en l'occurrence un minimum de 23 voix - étaient ensuite inscrits sur des enveloppes glissées dans les Saintes Ecritures, elles-mêmes déposées sur le trône patriarcal. Un moine désigné par l'assemblée, qui fut l'higoumène Gavrilo du monastère de Lepavina, en Croatie, a ensuite choisi l'une de ces enveloppes, et le doyen de l'assemblée, l'évêque Lavrentije de Sabac, a lu le nom du nouvel élu.
Cette procédure cumule donc élection du nouveau patriarche par ses pairs et désignation divine. Irinej de Niš figurait parmi les grands favoris: que tout le monde s'attendait à ce que son nom figure dans la liste des trois «finalistes». Il a cependant fallu quatre tours de scrutin pour que ces trois noms soient trouvés, ce qui révèle l'ampleur des tensions internes à l'Église, que le nouveau patriarche devra essayer d'apaiser.
Un homme de compromis
Irinej Gavrilović est né en 1930 dans un petit village de Serbie centrale. Il a été baptisé sous le nom de Miroslav. Il a étudié la théologie aux Facultés de Prizren (Kosovo) et de Belgrade, et il a prononcé ses vœux monastiques en 1959, prenant le nom d'Irinej. Il a poursuivi des études à Athènes, avant d'être nommé recteur de la Faculté de théologie de Prizren en 1969. En 1974, il a été nommé vicaire du patriarche German et évêque de la Morava puis, l'année suivante, évêque de Niš. Il est donc resté 35 ans à la tête de cet éparchie. Niš est la deuxième plus grande ville de Serbie, mais ce siège, qui n'a pas le statut de métropole, n'arrive qu'assez bas dans la liste des préséances protocolaires de l'Église orthodoxe serbe.
Privilège de son âge avancé, Mgr Irinej a connu la Yougoslavie communiste, la Serbie de Milošević et la «nouvelle Serbie» démocratique, qui aspire à l'intégration européenne. Comme tous les évêques âgés, il a été soupçonné de collusion avec la police politique de l'époque communiste et celle de Milošević. Dans les années 1990, il affichait une grande réserve sur les questions politiques, et n'a pas été de ceux qui ont poussé l'Église serbe à rejoindre le camp de l'opposition démocratique, notamment lors des grandes manifestations de l'hiver 1995-1996.
Cet homme de compromis avait pourtant l'aval des autorités politiques actuelles, notamment du Président Boris Tadić, démocrate et pro-européen. Il est difficile d'évaluer l'influence réelle de ces autorités politiques sur la désignation du patriarche, mais il est probable que les dirigeants de Belgrade ont beaucoup prié pour éviter le «pire»: l'élection d'un patriarche ouvertement conservateur et anti-européen, viscéralement hostile à toute forme de dialogue œcuménique. Les positions d'Irinej sont, en la matière, très éloignées de celle du métropolite Amfilohije, résolument hostile aux perspectives d'intégration de la Serbie dans une «Europe sans Dieu».
Dernier point, et non le moindre, le métropolite Irinej jouit d'une très haute réputation morale, et il n'a jamais été éclaboussé par les scandales financiers qui affectent régulièrement l'épiscopat serbe.
Tous les analystes religieux serbes ont donc salué son élection, y compris les plus critiques, comme le sociologue des religions Mirko Djordjević, apôtre résolu d'un aggiornamento radical de l'Église serbe, qui souligne que, si le nouveau patriarche reste un «traditionaliste», c'est néanmoins «un homme de dialogue et d'ouverture» [1].
Un échec du camp conservateur?
Avant la réunion du Synode, la presse serbe avait beaucoup spéculé sur les stratégies possibles du camp le plus conservateur, et notamment de sa branche la plus radicale, le «lobby bosnien», conduit par l'évêque Vasilije (Kačavenda) de Bijeljina et de Zvornik [2]. Ce groupe est fort de 14 évêques.
L'Église orthodoxe serbe regroupe aujourd'hui tous les fidèles serbes des Balkans, qu'ils vivent en Serbie, en Bosnie-Herzégovine, en Croatie ou en Macédoine - soit au total quelque dix millions de fidèles. Elle possède aussi une éparchie en Hongrie, ainsi que plusieurs autres en Europe occidentale, aux Amériques et en Australie. D'une manière classique dans le monde de l'orthodoxie européenne, cette Église est donc passée d'une compétence territoriale - son ressort initial était celui du siège métropolitain de Peć, au Kosovo - à une définition ethnique: elle regroupe tous les fidèles de nationalité serbe, et assume pleinement cette vocation nationale. Cette Église est confrontée aux schismes d'autres Églises nationales, qui veulent s'en détacher, notamment au Monténégro et en Macédoine.
Très liés au nationalisme serbe, les évêques de Bosnie-Herzégovine, se rangent parmi la frange la plus radicale de l'Église. Selon certains analystes, ce «lobby» aurait voulu essayer de fixer ses conditions: refuser le droit de vote aux quatre évêques de l'Éparchie orthodoxe d'Ohrid, c'est-à-dire la branche de l'Église serbe en Macédoine [3], réputés plus «progressistes», et surtout exiger que le futur patriarche soit âgé de 45 à 65 ans, ce qui aurait éliminé le métropolite de Niš.
Les détails de la séance, tenue à huis clos, ne sont pas connus, mais il est tout cas certain que le lobby conservateur n'a pas pu imposer cette dernière condition. De même, selon des «fuites» communiquées par la presse serbe, les évêques macédoniens ont pu voter. Seul le très jeune métropolite Grigorije de Zahumlije et d'Herzégovine, né en 1967, n'a pas eu le droit de voter, et il n'était pas non plus éligible. Ce jeune métropolite est par ailleurs la «bête noire» des autres évêques de Bosnie-Herzégovine liés à Vasilije de Zvornik et Bijeljina.
La stratégie du lobby conservateur visait à ce que les trois noms déposés dans les Saintes Ecritures soient ceux de candidats issus de ses rangs. On évoquait ainsi les noms des évêques Longin d'Amérique du Nord, Jevrem de Banja Luka (Bosnie-Herzégovine), et Mitrofan d'Amérique de l'Est, ainsi que celui de Vasilije de Zvornik et Bijeljina lui-même.
Aucun de ces candidats n'a passé le cap des 23 voix nécessaires pour figurer dans le tirage final. Selon les informations communiquées par le porte-parole de l'Église, le métropolite Amfilohije du Monténégro a obtenu 25 voix dès le premier tour, tandis que l'évêque de Niš a obtenu 23 voix au second tour. Au troisième tour, l'évêque Irinej de Bačka a fait jeu égal avec Jevrem de Banja Luka, avant de pouvoir finalement entrer dans le trio au quatrième tour.
Le «lobby bosnien» était et demeure le groupe structuré le plus important de l'épiscopat serbe, mais il s'est révélé totalement incapable d'élargir son cercle et d'imposer ses volontés, malgré ses tractations avec quelques évêques ultra-conservateurs de Serbie, notamment Filaret de Mileševa et Pahomije de Vranje.
En théorie, ce «lobby bosnien» n'avait besoin que d'un allié pour bloquer la procédure électorale, qui nécessite un quorum des deux-tiers, soit 29 évêques: il suffisait de quinze évêques pour former une minorité de blocage. Il apparaît donc bien que le radicalisme et les ambitions affichées du groupe des Bosniens ait servi de repoussoir, amenant toutes les autres factions de l'épiscopat serbe à s'unir.
Une Église divisée
Cet épiscopat demeure néanmoins très divisé. Les lignes de fracture sont multiples: aux évêques bosniens s'opposent ceux de Serbie; à la «vieille garde» s'oppose les «jeunes lions», entrés dans l'épiscopat sous le règne du patriarche Pavle, qui n'ont donc pas une expérience directe du communisme, mais ont été formés durant les années de guerre et d'éclatement de l'ancienne Yougoslavie. Le groupe des «Grecs» s'oppose à celui des «Russes» - les «Grecs» ont été formés à Athènes et sont, a priori, plus ouverts au dialogue œcuménique et à l'intégration européenne de la Serbie que les «Russes».
Les disciples les plus fidèles du théologien Justin Popović forment un groupe spécifique. Justin Popović (1884-1979) et l'évêque Nikolaj Velimirović (1881-1956), canonisé en 2003, ont théorisé la «vocation spirituelle spécifique» du peuple serbe dans l'économie générale du Salut. Les évêques qui se réfèrent le plus directement à cet enseignement, les «justiniens», comme Artemije de Prizren et Raška (Kosovo) et le métropolite Amfilohije du Monténégro, professent un anticommunisme radical et restent suspicieux à l'égard de leurs confrères qui auraient pu se compromettre avec l'ancien régime. Cet anticommunisme les a aussi amenés à rejeter tout compromis avec le régime de Slobodan Milošević, perçu par eux comme un ancien communiste plus que comme un nationaliste.
Le clivage entre «conservateurs» et «novateurs» traverse toutes ces factions: il y a des «jeunes lions» conservateurs, et des membres de la «vieille garde» considérés comme des «novateurs», ainsi Irinej de Bačka. Le groupe des «justiniens» n'est pas davantage uni.
De surcroît, les clivages idéologiques, comme l'ouverture plus ou moins grande à l'œcuménisme, cachent aussi des mésententes profondes et parfois moins avouables: les «justiniens» soupçonnent les «Bosniens» proches de l'évêque Vasilije de collusions avec les services secrets, ceux de la Yougoslavie communiste comme ceux de la Serbie de Milošević. L'argent est un autre facteur de tension, alors que certains évêques sont devenus de redoutables hommes d'affaires, parfois ouvertement accusés de pratiquer le blanchiment d'argent à grande échelle. Ces accusations ont notamment visé l'évêque Filaret de Mileševa, considéré comme très proche du Parti radical serbe (extrême droite), mais n'ont pas épargné Artemije du Kosovo, entré en conflit ouvert avec le Saint-Synode depuis quelques années. Enfin, la réputation du très radical Pahomije de Vranje a été entachée par un scandale de pédophilie, difficilement étouffé par la justice civile.
L'évêque Vasilije de Zvornik est connu pour son train de vie somptuaire et le fastueux palais épiscopal qu'il a construit à Bijeljina, et décoré dans un style très «hollywoodien». Amené un jour à voir le parc automobile à disposition de l'évêque Vasilije, le défunt patriarche Pavle aurait lâché: «Mais quelles voitures aurait-il donc, s'il n'avait pas prononcé des vœux de pauvreté»...
Il serait dangereux de se livrer à des classifications trop schématiques. Ainsi, parmi les trois candidats désignés par leurs pairs, le métropolite Amfilohije et l'évêque Irinej de Backa sont tous deux des disciples affirmés de Justin Popovic, mais l'évêque Irinej défend clairement une option rénovatrice et il est probablement l'épiscope serbe le plus engagé dans le dialogue œcuménique, ce qui n'est pas vraiment le cas du métropolite Amfilohije.
Le futur rôle de ce dernier reste un mystère. Depuis plus de deux ans, le métropolite Amfilohije assumait l'intérim des fonctions patriarcales, et il faisait figure de grand favori pour la succession de Pavle. Toutefois, cet homme autoritaire n'a pas que des amis au sein de l'épiscopat, et le nouveau patriarche veillera probablement à ne pas s'en laisser imposer par l'autorité d'Amfilohije, qui devrait donc revenir au Monténégro, où il entretient des relations complexes avec les autorités politiques et où il doit faire face au schisme de la petite Église monténégrine autocéphale.
Pour sa part, le nouveau patriarche appartient, par son âge, à la vieille garde, il a étudié en Grèce, et il ne peut pas être considéré comme un disciple direct de Justin Popović. La réputation de «modération» que la presse lui a faite, surtout depuis son élection, vaut également pour son engagement rénovateur.
L'ouverture œcuménique
C'est probablement sur la question du dialogue œcuménique que le nouveau patriarche pourrait conduire l'Église serbe dans une voie nouvelle. Pour des raisons qui tiennent à la fois à son orientation théologique et au contexte politique des vingt dernières années, marqué par les guerres, l'Église serbe s'est largement désengagée du dialogue œcuménique international. Sur le plan intérieur, les relations de l'Église sont toujours assez tendues avec le catholicisme, sans parler du dialogue interreligieux, notamment avec l'islam, ouvertement rejeté par nombre d'épiscopes serbes.
Dès son élection, le patriarche Irinej a relancé l'hypothèse d'une visite du pape en Serbie, qui pourrait avoir lieu en 2013, pour le 17e centenaire de l'édit de tolérance de Constantin, l'empereur romain natif de Niš, la ville dont le nouveau patriarche fut l'évêque.
L'idée d'inviter le pape en Serbie est portée depuis quelques années déjà par les autorités politiques du pays, notamment par le Président Tadić, qui s'est rendu au Vatican. Elle ne trouvait, jusqu'à présent, guère de soutien au sein de l'Église orthodoxe.
Le catholicisme est toujours perçu et présenté comme une «hérésie» par une bonne part du clergé serbe, et les relations entre orthodoxie et catholicisme sont toujours oblitérées par le souvenir récent de la guerre de Croatie de 1992-1995. Pour l'Église serbe, l'Église catholique croate s'est également rendue complice des pratiques génocidaires des Oustachis croates de la Seconde Guerre mondiale à l'encontre des Serbes. La béatification du cardinal Alojzije Stepinac, archevêque de Zagreb durant le conflit mondial, par Jean-Paul II, en 1998, a été perçue comme une «provocation» par l'Église serbe. Une visite du pape serait donc un événement majeur, qui permettrait peut-être de clore une longue histoire de haine et d'hostilité.
Le nonce apostolique en Serbie et l'archevêque de Belgrade, Mgr Hočevar, ont assisté à l'intronisation du nouveau patriarche, tout comme les représentants de la communauté musulmane - divisée [4] - de Serbie. Son élection a même saluée par les dirigeants de la Communauté islamique du Kosovo. Pourtant, si le discours du nouveau patriarche sera sûrement novateur en bien des domaines, il ne faut pas s'attendre à des révolutions majeures.
Les défis de l'avenir
Après son intronisation à Belgrade, le nouveau patriarche doit encore prendre possession de son siège de Peć, au Kosovo. Dans une ville entièrement vidée de sa population serbe, la patriarchie de Peć est, depuis 1999, étroitement gardée par les soldats italiens de la KFOR, la mission de l'OTAN au Kosovo. Aucune date n'est encore fixée pour la cérémonie.
Sur le Kosovo, le nouveau patriarche a tenu un discours classique et attendu, rappelant qu'il s'agit de la «Jérusalem serbe», du « berceau de l'Église et de la nation serbe». A priori, le nouveau patriarche ne devrait pas avoir une grande influence sur la politique quotidienne de l'Église dans le territoire. À l'exception de la patriarchie de Peć, la majeure partie du Kosovo dépend de l'éparchie de Prizren et de Raška, dirigée par l'évêque Artemije, qui supporterait très mal une ingérence directe du patriarche. De surcroît, Irinej n'est jamais passé pour un «spécialiste» du Kosovo - le renouveau monastique qu'a connu le territoire depuis plusieurs décennies a surtout été l'œuvre du patriarche Pavle, prédécesseur d'Artemije à la tête de l'éparchie de Prizren et Raška ainsi que des évêques du courant «justinien», comme Artemije ou le métropolite Amfilohije.
Le théologien Živica Tucić souligne que les pouvoirs du patriarche sont limités, en aucun cas comparables à ceux du pape. Au sein du Synode, il ne dispose que d'une seule voix, et peut donc être mis en minorité [5].
De toute manière, les positions traditionalistes toujours défendues par Irinej ne devraient pas l'amener en engager l'aggiornamento espéré par certains. En réalité, c'est sur deux dossiers que le nouveau patriarche est attendu: pacifier les tensions internes à l'Église et l'engager dans l'ouverture œcuménique, au moins sur le plan international.
Sur ce dernier point, il aura le plein soutien des autorités politiques, désireuses de réhabiliter pleinement la Serbie sur la scène internationale et qui considèrent que cela suppose aussi que l'Église sorte de son isolement et qu'elle ne se complaise pas dans des relations privilégiées avec l'Église orthodoxe russe.
Pour ce qui est de la pacification interne, on peut compter sur les talents de diplomate du patriarche Irinej, mais il faudra qu'il parvienne à imposer son autorité sur des évêques qui ont perdu l'habitude de devoir rendre des comptes à qui que ce soit. On ne sait pas encore s'il pourra et s'il osera affronter de front le groupe conduit par l'évêque Vasilije. De même, ses relations avec le très puissant Amfilohije sont encore à définir. Une véritable «pacification» de l'Église supposerait aussi d'ouvrir les «dossiers noirs» de l'Église, qu'il s'agisse des affaires d'argent et des complicités passés avec les services secrets. Il n'est pas certain qu'Irinej aura la possibilité de le faire.
Certains observateurs se demandent également si va s'ouvrir un débat sur le sens de la mission de l'Église, entre son rôle d'institution spirituelle et celui d'institution nationale maintenant l'identité des Serbes dans tous les pays où ils vivent. Peut-être Irinej, «patriarche de transition», élu à 80 ans, ne pourra-t-il pas trancher ce débat. Mais après cinquante années de communisme et deux décennies de guerres, de nationalismes et d'éclatement, l'Église de la Serbie démocratique et bientôt européenne doit encore redéfinir sa place dans la société.
Jean-Arnault Dérens
Notes
[1] Interview à la télévision B92, 22 janvier 2010.
[2] Par exemple Z.Jevtić, «Orthodoxie : les ultras-conservateurs veulent désigner le nouveau patriarche de Serbie», Le Courrier des Balkans, 21 janvier 2010.
[3] Lire J.A. Dérens, «Orthodoxie: l'Eglise serbe face aux schismes macédonien et monténégrin», in Religioscope, 16 juin 2004, et «Balkans: après l'indépendance du Monténégro, l'Église orthodoxe serbe dans la tourmente», Religioscope, 26 juin 2006.
[4] J.A. Dérens, «L'islam en Serbie», Religioscope, 1er décembre 2007.
[5] Lire «Orthodoxie : le patriarche Irinej de Serbie, un homme de dialogue», entretien avec Živica Tucić, Le Courrier des Balkans, 24 janvier 2010.
Jean-Arnault Dérens, qui collabore régulièrement à Religioscope, est le rédacteur en chef du Courrier des Balkans.
© 2010 Jean-Arnault Dérens