Cette étude est le premier cahier d'une série que va publier l'Institut Religioscope. Son auteur a étudié dans des universités françaises, à Paris III et à l'Université Marc Bloch, à Strasbourg. Il enseigne actuellement et poursuit ses recherches dans l'Université Autonome de l'Etat de Hidalgo (Mexique).
"Après l’extraordinaire explosion de discours et de polémiques provoquée par la théologie de la libération dans les années 1970 et 1980, un étonnant silence s’est établi. Les craintes et les espoirs qu’elle avait suscités semblent avoir été très exagérés. On avait parfois voulu y voir l’expression théologique d’un tremblement de terre religieux comparable à celui de la Réforme protestante. Il n’en a rien été. Les promesses n’ont pas été tenues et les signes de son déclin sont aujourd’hui manifestes", écrit Malik Tahar Chaouch.
Cependant, observe-t-il, "les manifestations actuelles des héritages de la théologie de la libération sont innombrables. Ses réseaux ne se sont aucunement démobilisés et on les retrouve notamment aujourd’hui dans les forums sociaux mondiaux, dans les organisations de la société civile et dans les espaces œcuméniques de réflexion qui avaient surgi entre le milieu des années 1970 et le début des années 1980, à la suite de l’expulsion des partisans catholiques de la théologie de la libération des commissions et des instituts de formation de l’Eglise catholique."
L'étude rend donc compte de la permanence de la présence et de l'impact des héritages de la théologie de la libération en Amérique latine.
L'intégralité de cette étude peut-être lue ci-dessous ou téléchargée au format PDF (314 Ko).