14 juillet 2003 - Comme le signalait religion.info le 14 mai dernier, un document est en préparation à Rome pour rétablir dans le domaine liturgique une discipline plus stricte et limiter les "expérimentations". Le magazine Inside the Vatican revient longuement sur ce sujet et énumère également les indices d'une attitude de plus en plus positive à l'égard des catholiques attachés au rite tridentin, tel qu'il était pratiqué dans l'Eglise latine jusqu'aux années 1960. Le magazine publie en outre un entretien avec le cardinal Francis Arinze, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Mgr Arinze dit regretter la rareté des célébrations en latin dans la plupart des paroisses; en outre, le latin lui paraît être une signe d'universalité particulièrement adapté à des célébrations internationales. Le latin, souligne-t-il, fait partie de la "mémoire collective" de l'Eglise catholique romaine. Il concède certaines difficultés à développer l'usage du latin (celui-ci est de moins en moins étudié), mais pense que des célébrations régulières (par exemple mensuelles) réhabitueraient vite ls fidèles. En ce qui concerne le rite tridentin (dit "de Saint Pie V"), il estime que celui-ci n'a jamais été interdit et que sa célébration doit être accordée partout où des fidèles le demandent. Seule exception: cette autorisation doit être refusée aux fidèles qui font cette démarche "parce qu'ils ne croient pas dans la nouvelle messe". Selon Mgr Arinze, le problème n'est pas le rite actuel lui-même, mais la façon négligente de le célébrer de la part de certains prêtres.