Si la Kirghizie reste toujours officiellement un État laïc, un certain nombre d’hommes politiques locaux joue avec l’islam pour défendre des postures politiques personnelles, allant parfois jusqu’au populisme ou l’incitation à la violence.
La politisation croissante de l’islam entraîne, d’autre part, des tensions de plus en plus vives, clivant la société kirghize et menaçant de saper les bases de l’identité nationale par un processus de surenchères et de non-retour.
L'auteur de cet article est David Gaüzère, Président du Centre d'Observation des Sociétés d'Asie centrale et membre associé au Centre Montesquieu de Recherche Politique - Université de Bordeaux.
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