L’Algérie, plus que les autres pays d’Afrique du Nord, a montré depuis plusieurs années une singulière porosité vis-à-vis des idéologies religieuses importées: progression importante du christianisme, en particulier dans les zones kabyles, essor extrêmement important du salafisme ces dernières années.
Bien que plus discrète et élitiste, la progression des conversions au chiisme depuis près de trente ans est réelle. Même si l’influence iranienne est importante, elle ne saurait à elle seule expliquer l’attractivité de cette nouvelle offre religieuse. Les ressorts de la conversion ont aussi des racines dans la sociologie des convertis: progressant dans des milieux instruits, la fascination du chiisme révèle autant un certain épuisement du modèle islamiste sunnite que l’individualisation des formes de croyance.
L'étude d'Abdelhafidh Ghersallah constitue le N° 8 des Cahiers de l'Institut Religioscope. Vous pouvez la lire ci-dessous ou télécharger le texte intégral en PDF (24 pages, 455 Ko).